lundi 29 août 2011

La famille du Dr Kiffer a décidé de publier ses mémoires ...

« Le défi permanent »

Recueil d’entretien avec André MORELLE

« Faites-moi un procès »

Ou comment Amnéville est passée de la petite citée sidérurgique au plus grand centre de loisirs et thermalisme de France.

 
Ces notes ont étés écrites au fil du temps et vous aiderons à mieux comprendre le personnage qu’était Jean Kiffer avec ses qualités, ses défauts, ses coups de gueules et ses coups de cœur.

jeudi 25 août 2011

De la part de Mme Céline Kiffer, ses enfants et petits-enfants

Dans l'impossibilité de répondre à chaque message, témoignage et soutien reçu, je remercie tous les amnévillois et amnévilloises, en particulier les enfants qui lui ont rendu un bel hommage, tous les employés du site touristique et thermal d'Amnéville, tous les maires et leurs conseils municipaux, toutes les personnalités politiques de l'Assemblée Nationale, du Senat, de la Préfecture de la Moselle, du Conseil Régional de Lorraine, des Conseils Généraux, ainsi que les nombreux amis et connaissances de toute la France.

Mes enfants, mes petits-enfants et moi-même vous remercions infiniment pour votre soutien et vos paroles réconfortantes.

Madame Céline KIFFER

mercredi 13 juillet 2011

COMMUNIQUE

Amnéville-les-Thermes, le mercredi 13 juillet 2011


 
A propos de l’embauche de mon nouveau directeur de cabinet, Monsieur Jean-Christophe CANTER, moi, maire d’Amnéville-les-Thermes depuis 46 ans, je suis libre de mes actes et propos, et je dis à ce Monsieur David SMITH, citoyen américain, un mot bien français, le mot de Cambronne.

 

Le Docteur Jean KIFFER
Maire d’Amnéville-les-Thermes

lundi 13 juin 2011

LETTRE A LA POPULATION

Amnéville-les-Thermes, le 1er juin 2011


Mes Chers Concitoyens,

Cette affaire d’outrage à magistrat est l’archétype des innombrables procès en sorcellerie dont je suis victime.

Voici le déroulement des faits :

Un jour, je surprends une quinzaine de fonctionnaires de l’ONEMA en uniforme qui, tels des experts de Miami, explorent les arrières de la cure thermale.

Je suis accusé de polluer par l’eau thermale un ruisseau qui n’a jamais existé… Ces agents sont les mêmes qui nous cherchaient déjà querelle sur les tritons et les crapauds venus de Malancourt.

Un jour, ces experts m’ont dressé un procès verbal. Par la suite, je reçois un coup de téléphone du Commissaire de Police de Hagondange qui me dit qu’il voulait m’entendre sur l’affaire de la pollution du ruisseau qui n’existait pas.

En tout état de cause, je n’imaginais pas une seconde que la conversation que j’ai eue avec le Commissaire était initiée par le Procureur de la République, l’affaire me paraissant grotesque.

Quelques semaines après, un Commissaire de la police judiciaire de Strasbourg demande à m’auditionner, le Commissaire de Police de Hagondange m’ayant accusé d’avoir proféré au téléphone des propos outrageants à l’égard du Procureur de la République de Metz.

Dans le cadre de cette audition qui s’est déroulée dans une ambiance plutôt burlesque, le Procureur de la République de Thionville m’a adressé un courrier me convoquant pour un rappel à la loi et estimant que l’affaire serait classée.

J’avais répondu que je n’étais pas « un gamin », et que je n’avais pas à être réprimandé sur une faute que je n’avais pas commise.

Là-dessus, le Procureur de la République de Thionville me fait adresser une citation directe pour comparaître devant le Tribunal de Thionville le 14 décembre 2010.

Le Procureur de la République de Thionville étant plus proche d’Amnéville que le Procureur accusateur de Metz, j’ai demandé la délocalisation qui m’a été accordée pour le Tribunal de Paris.

Je rappelle à ce sujet que le Procureur Joël Guitton avait terminé sa carrière à Metz en diligentant une citation directe contre moi pour outrage et diffamation devant le même tribunal de Paris. A deux reprises, il a été débouté (citation frappée de nullité).

Cette fois-ci, le Procureur de la République de Metz accusateur a été muté à Bobigny qui est du ressort de la Cour d’Appel de Paris.

A partir de là, il aurait fallu redélocaliser, ce qui sera fait en appel. C’est d’autant plus cocasse que c’est le tribunal de Bobigny qui a condamné des policiers dans une affaire de fausse accusation.

Le scénario du feuilleton devient de plus en plus ridicule. Lorsque j’ai pris connaissance de la réitération de mes soi-disant propos tenus au téléphone, j’étais halluciné.

Le Commissaire affirme qu’il a établi un procès verbal de la conversation téléphonique que je n’ai jamais signé. C’est la raison pour laquelle j’ai déposé plainte avec constitution de partie civile contre ce commissaire pour dénonciation calomnieuse et faux en écriture publique.

Il s’agit d’une infraction grave, l’instruction sera obligatoirement ouverte par le Doyen des juges d’instruction qui sera bien obligé de constater que l’accusation du commissaire de police est fausse et mensongère.

En clair, méfiez-vous de ce que vous dites au téléphone… et à qui vous le dites…

Drôle d’époque où dénonciation et délation dirigent les relations sociales…

En conclusion, la charge de la preuve appartenant à l’accusation, et le commissaire de police devant être jugé pour faux en écriture publique, cette affaire sera classée dans l’amoncellement inextricable et invraisemblable de toutes les tracasseries et autres procédures administrativo-judiciaires dont la commune et moi-même sommes victimes.

Rassurez-vous, je sortirais toujours vainqueur de ces imbroglios judiciaires car rien ne pourra jamais m’atteindre pour le simple fait que nous avons créé ensemble l’entreprise Amnéville-les-Thermes dans une transparence et une morale irréprochables.

Il n’y a jamais eu de plaignant, jamais de partie civile, jamais de détournement d’un copeck en enrichissement personnel, jamais atteinte à l’intégrité et à l’honneur, jamais aucune plainte d’un concitoyen pour une quelconque infraction, toutes les procès ont toujours été initiés par les procureurs, par la justice elle-même et par les administrations de l’Etat.

Une telle situation n’a jamais existé dans l’histoire de France : la commune la plus riche de France par tête d’habitant, d’une moralité irréprochable et, pourtant la plus condamnée de France…On est dans le domaine du surréalisme, de la manipulation et parfois de la méchanceté gratuite.

La condamnation la plus importante est une illustration de l’absurdité de la situation. N’oublions pas que je suis condamné sévèrement pour enrichissement excessif de la commune au détriment de l’association du pôle thermal dont je suis le président.

Par cette condamnation, je suis coupable de m’être abusé moi-même. C’est l’absurde de l’absurde…

En conséquence, face à cette situation abracadabrantesque, la commune aurait le droit d’assigner les institutions de l’Etat pour harcèlement… C’est dans l’air du temps…

Vous avez aussi remarqué que tout cet acharnement administrativo-judiciaire n’a jamais eu aucune incidence sur l’enrichissement insolent de la commune, à la fin de l’année, lorsqu’on aura encaissé les bénéfices des lotissements, il n’y aura plus de dette et l’aventure pourra recommencer…

Voilà ma façon de répondre à mes innombrables détracteurs.

Veuillez agréer, mes Chers Concitoyens, l’expression de mes sentiments les meilleurs.


Votre dévoué Maire
Docteur Jean KIFFER

mercredi 11 mai 2011

Lettre ouverte à Mr le Ministre de l’Industrie relative à la pollution MITTAL.

Amnéville-les-Thermes, le 10 mai 2011

Monsieur le Ministre,

J’ai pris connaissance du courrier que vous a adressé Mme Aurélie FILIPETTI, députée de la circonscription et je constate avec satisfaction que nous sommes tous d’accord pour admettre que la pollution actuelle de l’unité d’agglomération de Rombas est incompatible avec le développement de la reconversion du site touristique de la vallée de l’Orne.

Par contre, pour avoir une idée exacte sur l’avenir de la filière fonte en Lorraine, je propose que l’ancienne direction d’Arcelor nous communique les raisons pour lesquelles elle avait préconisé l’arrêt de la filière liquide en Lorraine pour 2010.

Tous les responsables de la sidérurgie lorraine de l’époque avaient donné leur accord sur l’abandon inéluctable de la filière chaude.

Je sais que tous les techniciens de la sidérurgie étaient unanimes pour reconnaître que si on devait pérenniser la filière fonte, il était indispensable de transférer l’usine d’agglomération de Rombas à proximité des hauts fourneaux.

De surcroît, le projet de captage et stockage de gaz de Co2 (ULCOS) représenterait une innovation européenne de dépollution des hauts fourneaux.

Or, les ingrédients des hauts fourneaux minerai et charbon sont les mêmes que ceux de l’unité d’agglomération.

Les gaz émis par les hauts fourneaux sont donc quasiment les mêmes que ceux provenant de l’agglomération.

En clair, si on persiste à pérenniser la filière fonte et à conserver l’unité d’agglomération à Rombas, les habitants de la vallée de la Fensch auront la chance d’avoir des installations de captage et stockage de gaz de Co2 alors que l’unité d’agglomération de Rombas continuera à émettre le Co2 dans la nature.

Ainsi donc, Monsieur le Ministre, nous exigeons des réponses claires et cohérentes. S’il y a pérennisation de la filière fonte, l’unité d’agglomération doit être transférée à proximité des hauts fourneaux.

En tout état de cause, nous exigeons une suppression immédiate de la pollution par l’installation de filtres adaptée qui fonctionnent ailleurs. J’ai visité toutes les sidérurgies des alentours, Luxembourg, Sarre et la seule agglomération qui pollue aussi effrontément, c’est celle de la vallée de l’Orne.

Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de ma haute considération.


Docteur Jean KIFFER
Ancien Député
Maire d’Amnéville-les-Thermes

jeudi 28 avril 2011

Lettre Ouverte à Monsieur le Ministre de l'Industrie

Amnéville-les-Thermes, le 28 avril 2011


Monsieur le Ministre,

Pendant que les écolos, Hulot et Cie nous bassinent sur le nucléaire et autres pesticides, pendant que les fonctionnaires de l’ONEMA nous reprochent de polluer un ruisseau qui n’a jamais existé, qu’ils nous accusent d’exterminer les tritons et les crapauds venus de Malancourt sur le crassier d’Amnéville, l’usine sidérurgique d’aggloméré de Rombas, quant à elle, continue de polluer impunément l’ensemble des populations de la Vallée de l’Orne.

Les 2 cheminées crachent dans l’atmosphère à longueur de journée et de nuit une poussière rougeâtre et lourde qui envahit littéralement l’horizon.

Les gaz toxiques provenant de la combustion lente du charbon deviennent insupportables.

A cet effet, je vous adresse copie des courriers que j’ai envoyés à vos prédécesseurs.

Nous n’avons jamais obtenu aucune réponse, ni du Ministre, ni du Préfet.

En date du 18 juin 2010, la députée de la circonscription, Aurélie FILIPETTI, est également intervenue. Bien entendu aucune réponse…

La population est excédée, elle n’en peut plus.

Alors, Monsieur le Ministre, au nom des populations, j’exige que cette pollution intolérable cesse immédiatement.

On ne peut continuer à faire fonctionner une unité d’agglomération qui avait été construite pour alimenter les hauts-fourneaux de Rombas sur place et, dans les circonstances actuelles, la nébuleuse financière de la fricocratie Mittal persiste dans son bricolage à vouloir alimenter les hauts-fourneaux de Hayange par l’unité sidérurgique de Rombas.

Où est le temps où on avait comme interlocuteurs les WENDEL, SIDELOR et SACILOR ? La France a abandonné son industrie stratégique de la sidérurgie à la fricocratie spéculative internationale.

La dernière direction lorraine d’ARCELOR avait préconisé la fermeture de la filière fonte en Lorraine pour des raisons économiques évidentes. La nébuleuse Mittal, après avoir épuisé, son cheval de Troie de la sidérurgie européenne qu’est l’aciérie de Gandrange, a ressuscité la filière fonte dans le seul but d’adoucir les conséquences de la fermeture de Gandrange.

Dans les mois qui viennent, lorsque les nouvelles usines de Pologne seront en fonctionnement, la filière fonte lorraine fermera inexorablement.

Mais, entretemps, on aura fait fonctionner pendant quelques mois une vieille casserole d’usine qui aura jeté le discrédit sur une région en pleine reconversion touristique.

Amnéville-les-Thermes, c’était Stalheim. Sa population a l’habitude de se révolter contre les injustices. La révolte contre la finance internationale spéculative est un juste combat. S’agissant d’une cause éminemment environnementale et écologique, l’Etat doit prendre ses responsabilités sinon il est à craindre que la population s’organise en commando par mimétisme de ce qui se pratique ailleurs pour les mêmes causes.

Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de ma haute considération.



Docteur Jean KIFFER
Ancien Député
Maire d’Amnéville-les-Thermes

mercredi 13 avril 2011

Communiqué de Presse : Mise au point de la pseudo polémique sur un pseudo loyer du concierge du site Thermal & Touristique

Il a fallu un certain temps pour comprendre les rouages de cette manipulation grossière.

En ce qui nous concerne, la situation est limpide : le site touristique et thermal est géré par des associations privées.

Concernant le recrutement du concierge, cela relève d’une décision privée. Il n’y a aucune convention avec la commune. Alors que diable allaient faire les détracteurs dans cette galère ?

Nous avons compris maintenant que la personne qui est à l’initiative de cette manipulation n’est autre qu’une employée communale toujours en exercice. Celle-ci ne s’est jamais intégrée dans l’activité municipale, elle est en conflit permanent avec sa hiérarchie.

A notre avis, cette affaire émane d’une vengeance personnelle. On a voulu exhiber un arrêté du maire qui, en réalité, n’existe pas.

De toute façon, cet arrêté, s’il avait existé, est à portée individuelle et n’aurait jamais du être divulgué sur la voie publique car cette publication est répréhensible car portant atteinte à la vie privée.

Le neveu de notre employée municipale, candidat écologiste éphémère aux dernières élections cantonales surgit on ne sait d’où dans cette pseudo-polémique.

Ce neveu se dit membre d’une association anti-corruption et se propose de saisir le Procureur de la République, on nage en plein délire…

Entre France Bleu Lorraine et France 3 Lorraine, ras le bol des procès en sorcellerie !

Je leur donne rendez-vous au Tribunal Correctionnel de Nancy.



Docteur Jean KIFFER